Suite a l'histoire de tracteur de CXXV j'ai pensé a faire un.post avec des anecdotes a la con comme on en vit lors de nos virées
Lâchez vous !!

toi le 1er !!!!

Ouais aller, je me ridiculise !

Bon je faisait l'entretien d'une er5, et c'est important pour la suite, j'étais en bleu, vous savez ces bleus avec deux fermetures zip qui descendent une sur chaque jambe...
bref, viens le moment de l'essai pour contrôle que tout vas bien. ...
Au retour de l'essai pour lequel je n'ai mis que casque et gants, je decide de taper dedans pour voir...
Et soudain la fermeture eclair de droite eclatent et s'ouvre jusqu'à mi tibia, le bleu s'ouvrant donc avec la vitesse, devoillant mon beau callebard et marcel !!!
Bon la fermeture etait hs, j'ai du rentrer comme ca a moitié a poil....

elle fera partie du top 10 celle-là

Vendeur de rêves se Radesh

vie de merde special motard !!!!

allez, je vais enfoncer le clou un peu plus sur moi : un jour je vais a la plage avec un pote en sds, et un autre pote motard qui ouvre la route ( je la connaissait pas du tout et oui y allez tous les we) bref on roule comme on peux avec nos ER-5 et GSE (34ch syouplais, 160 compteur max et accelerations anémiques quoi) et puis viens quelques virages, dont un qui m'a un peu surpris vu qu'il se reserre sur la fin, me voila donc en mode enduro avec passager dans un champ, on passe vraiment prés d'un arbre, tellement que la roue avant tape une racine qui dépasse, la moto tombe lourdement (nous aussi, vous vous doutez bien) nous ca va, la moto abandonne un levier de frein dans la terre. je suis juste a 150 km de chez moi ... bon béh tant pis, on va pas se pourrir la journée pour si peu, mon passager passe avec mon pote, et moi je suis avec ma moto a bonne distance, sans frein avant (et un frein tambour en bois a l'arriere). aprés une aprésmidi a cherche d'autres amis sur la plage, on doit rentrer, je dit que le retour a été plutot tranquille ... heuresement qu'il n'y avait pas de barrieres, ou de fossé ...

Je crois que j'ai encore mieux,un jour je pars au boulot avec le supermot'(2 temps),j'avais eu deja pas mal de petits problemes dessus dont un serrage...
J'arrive a un carrefour,je retrograde et la ma roue arriere se bloque,je descend,regarde un peu,et je me dis c'est bon encore une merde style boite bloquee(peu probable quand meme mais il est 6 heure du mat et on voit pas tres clair ou encore un serrage?)
J'appelle un pote qui vient me chercher avec la camionette de la poste,on va au taf,j'ai pas trop le temps d'examiner la moto.L'apres midi,il me redepose avec la moto dans mon garage(la roue arriere toujours bloquée)
Je commence a regarder le frein arriere(levier,plaquette),l'embrayage,le passage des vitesse...;je trouve rien,je commence a deshabiller la moto reservoir,ecopes,,je vide le radiateur,et commence a demonter le pot ,la valve a l'echappement ,tout le bordel de cables qui va avec pour decullasser et voir si le piston n'a pas serré.Quand soudain je prends une petite pose et regarde la moto de loin,a ce moment je m'appercois qu'il manque un ecrou sur la couronne arriere,cet enfoiré s'etait devissé et s'etait tordu puis parti se coincer entre la couronne et le bras oscillant,c'etait juste ca qui avait bloqué ma roue!

sympa, ca aurais pu etre pire, imagine si ca ce serait passé si c'était dans le rond point, plein angle

Sympa celle du boulon !!

Week-end sympa à Paris, les potes, la ville, les anciens collègues, que du bon. C'était même le w-e où Yanik m'avait fait essayé sa 7 1/2 K7, donc ça remonte un peu. J'avais encore ma mignonne CB 500 (oui, des CB500 jolies, ça existe, en tout cas la mienne l'était! ). Devant rentrer dimanche à Mâcon, je regarde cet imbécile de Folin qui présente la météo. Pluie sur Paris, et vent du sud assez violent... Bon, la pluie, je devrais la semer après Auxerre, et le vent on verra bien, ça n'est jamais méchant...

Dimanche, 15h, je prends la route donc. Une fois ce p*tain de périphérique passé, j'enquille l'A6. Il pleut beaucoup et il y a un peu de monde. Je mets mon plein phare par sécurité. Ça aveugle mais au moins on me voit. La partie défoncée de l'A6 au sud de Paris avec des amortisseurs fatigués, c'est pas une partie de plaisir, surtout avec le vent et la flotte. Mais bon, ça va pas durer...

Ca va pas durer... quel est le crétin qui m'a fait croire ça? ...

La pluie se fait battante et le vent ne se calme pas. Aux endroit ou l'Autoroute traverse des plaines dégagées, des bourrasque m'embarquent moi et ma CB. Du coup je fais pas la mariole et dépasse à peine le 110Km/h, et vraiment au dessus c'était chaud tellementle brêlon se balladait de droite à gauche sur la chaussée. Ma roue arrière se dandine sur la route, les voitures doublent très près et se rabattent devant. C'est un calvaire. Pluie, vent froid et bécane à peine tenable. C'est tendu.

La nuit tombe. La visibilité baisse. La pluie se transforme en grêle et je ne vois plus rien. Je ne sais même plus à quelle vitesse je roule et je me repère aux bandes blanches pour essayer de rouler droit tout en luttant contre le vent violent qui me prend de coté. Par moment je sens la bécane se dérober sous mes cuisses. Je mets tout mon poids sur les cale-pieds pour faire descendre le centre de gravité, mais y'a pas grand chose à faire. Obligé de ralentir autour de 100Km/h, je ne suis plus en sécurité car les autos doivent me voir au dernier moment. Je décide de m’arrêter.

Sur l'aire de repos, j'essaie de reflechir à la situation. Il me reste 360 bornes à faire. Il est 17h. L'autoroute est dangereuse et le vent trop violent. Je décide d'essayer la nationale où les routes doivent être mieux protégées du vent. Erreur. Une fois sortie de l'autoroute, je me rend compte que c'est pire. A la pluie battante et au vent violent, il faut ajouter l'aveuglement à cause des phares des autos qui arrivent de face. Cet eblouissement m'empeche de me reperer avec les lignes blanches. Impossible de continuer. Je fais demi-tour et regagne l'autoroute. Je commence à avoir froid. Mon blouson est detrempé et ne fait plus ecran de rien. Mon pull en laine dessous s'est transformé en éponge et me gèle les os. Mon pantalon de pluie s'avoue vaincu et mon jean mouillé colle à mes jambes. Je grelotte et continue tant bien que mal à tracer jusqu'à la prochaine station.

Une fois arrêté, je refais le plein. J'ai de l'eau qui coule partout. Sous le blouson, sous le pantalon, dans les bottes et dans les gants. Et cette saloperie de tempête ne se calme pas. Je prends un café bien chaud pour essayer de me réchauffer. Mon courage m'invite ensuite à reprendre la route.

Le temps passe, mais pas les kilomètres. Parfois ça se clame un peu, et je me rassure en pensant avoir passé le pire, puis une bourrasque me rappelle à l'ordre. Ma CB fait un bond d'1m sur le coté et malgré moi je me retrouve sur la file de gauche. Ouf, personne. Parfois j'hurle de colere dans mon casque, je peste, je gueule "Culé! Salope!"... Parfois aussi je chante le plus fort possible pour ne plus entendre la pluie qui me perce les tympans et pour essayer de me réchauffer aussi. Je grelotte sur ma CB et elle aussi a froid. De temps en temps le moteur émet un à-coup. L’humidité sans doute. Elle boit la tasse la pauvre. Comme un con je lui parle et lui supplie de tenir le coup.
Dormir sur une aire de repos? Impossible. Il fait froid, je suis trempé, et puis je travaille demain à 8H. Non y'a rien à faire, je dois y arriver, point barre. Epuisé, Je m’arrête à chaque station. J'essaie de me réchauffer à chaque fois. Les gens me regardent bizarrement. Certains doivent me prendre pour un guedin à rouler dans des conditions pareilles, d'autres doivent me plaindre. Allez, faut repartir, je serai fier de moi une fois dans mon lit, mais pour l'instant il faut repartir...

Et la lutte continue. Le vent, la pluie, la nuit, le froid, et ces sal*pes de caisses qui me rasent et se rabattent juste devant moi, me noyant littéralement sous leurs gerbes d'eau. Les heures interminables passent. Je m'épuise à rattraper sans cesse la moto emportée par le vent, je ne vois pas mes compteurs, mais je doute fort de dépasser les 90/100 km/h. Les bandes blanches défilent les unes après les autres. Tout me semble interminable. Ce voyage me semble aussi long que toute une vie...

Tout d'un coup, mes yeux s’écarquillent. J'hallucine et je me mets à hurler comme si je venais de gagner un Grand Prix, je ris nerveusement et tape sur le reservoir de ma moto, comme un jockey qui félicite son cheval. Je viens de voir le panneau de la sortie « Mâcon, 1000m », et Mâcon, c'est chez moi. Ma CB hoquete de plus en plus fréquemment mais tiens le coup jusqu'au bout. J'arrive à 22h à la maison, soit 5 heures 30 de route pour faire 400 km... Une fois dans le garage, je laisse ma CB fumante sur la béquille et m’écroule sous une douche chaude. Jamais une douche n'a été aussi bonne. L'eau me brule la peau tellement j'ai eu froid. J'y suis arrivé, je me sens bien, fier, et putain comme quoi parfois le bonheur ça tient à peu de chose... Mais sur le coup VDM quand même!

J'ai connu un truc pareil en revenant de l'enduro du Touquet,c'est vrai que ca parait interminable,quand on s'est arreté dans un café pour se rechauffer,les gants sur le radiateur,on avait pas le courage de repartir pourtant pareil,le lendemain il fallait etre au taf.
Quand je suis rentré,j'avais tellement les doigts gelés que j'arrivais meme pas a tourner la clé dans la serrure du garage,ni pour mettre le cadenas,la XS avait perdu sa plaque d'immat et un cache laterale dans la tourmante.
On en reparle parfois de cette virée entre potes,ca fait des souvenirs a raconter.

Un soir d'hiver en bretagne un pote me demande si je peux aller chercher sa nana a la gars D'auray (auray-carnac environ 15 bornes ) il me dit t'inquiete je te prette ma derbi nos soucy.
BOn je lui dit okay je part 5 -6 kilometres plus tard je me dit il gele quand meme au bout de 15 bornes j'arrive completement geler (6degres ) je boit un café au bistro de la gare et la , la nana de mon pote m'appelle et me dit je suis arriver avec 15minutes d'avance et j'ai sauter direct dans un taxi car il fesait froid et je ne voulait pas attendre...
Enerver je repart et la a mis chemin javait les doigt telement congeler que je ne pouvait pas plus débrayer ...
Pratique la route en fond de 4 a faire geuler sa merde par miracle je passe la 5( sans débrayer ) Résultat des courses 30 bornes dans le froid et dans la nuit et une boite fusiller ( a ba oui faut bien retrograder )
Mais il ne me la pas faite payer . VDM

moi,plutot que de raconter mes aventures,je prefere raconter celle des autres!
un peu comme Richard celle là....
un pote part au boulot avec son ducat et tout a coup,un bruit bizarre(plus que d'habitude avec l'embrayage...
le soir,il ramene sa moto chez lui en fourgon et sort le moteur en se disant:"putain,j'espere que c'est pas une bielle..."
le moteur sur l'etabli,il deculasse le bi,sort les cylindres et là,rien...
bein merde alors,d'où il vient ce bruit???
il demonte un carter sur sur le coté et en fait,c'etait juste un ecrou de je sais plus trop quoi qui etait un devissé...

coté positif de la chose,il s'est dit qu'il allait revisé et refaire une jeunesse au moteur complet...
coté negative de la chose,le moteur est en pieces sous l'etabli depuis l'année dernière...

euh...sa me dit quelque chose cette histoire!!!!

et l ecrou en question...etait celui de l aternateur!!!